Opter pour une assurance automobile offre la possibilité d’être indemnisé pour les incidents pris en charge par la compagnie d’assurances. En contrepartie de cette couverture, le conducteur est tenu de payer une prime chaque année, ou des contributions périodiques. Afin de bénéficier des compensations financières en cas d’incident, l’assuré est aussi obligé de suivre certaines procédures, notamment concernant la déclaration des sinistres. De plus, la compagnie d’assurances peut désigner un expert pour évaluer avec exactitude les dommages et l’indemnisation adéquate. Voici une explication détaillée.
Quel est le principe de l’indemnisation en assurance auto ?
L’indemnisation représente la somme d’argent que l’assureur remet à l’assuré suite à un sinistre, en guise de compensation. Cela constitue la raison d’être de l’assurance auto, en retour des cotisations versées par l’assuré, qui peuvent être réglées selon différentes périodicités, y compris sous forme de prime annuelle.
Chaque couverture à laquelle l’assuré adhère prévoit un montant d’indemnisation spécifique (par exemple, pour un vol, le remboursement peut atteindre 2 000 €, tandis qu’un bris de glace peut être indemnisé à hauteur de 150 €). Néanmoins, il est important de noter que le montant reçu par le détenteur du contrat est plafonné en fonction des dommages subis. Ce plafonnement peut se présenter sous différentes formes :
- Le plafond d’indemnisation, qui est spécifique à chaque garantie et désigne le montant maximal que l’assureur rembourse pour un sinistre donné. Ainsi, l’indemnisation pour un accident de la route ne pourra pas excéder une certaine somme.
- La franchise, représentant le montant qui reste à la charge de l’assuré après un sinistre.
- Les exclusions de garanties, définissant les cas où les indemnités ne sont pas applicables en raison de circonstances allant à l’encontre du contrat d’assurance auto ou de la législation. Par exemple, un accident survenu lors d’un déplacement non couvert par le contrat, comme un trajet autre que le domicile – lieu de travail, peut conduire à une non-indemnisation. Il en va de même pour un vol survenu après la perte des clés du véhicule.
Comparer son assurance auto pour prétendre à la meilleure indemnisation
Le meilleur moyen pour prétendre payer sa prime d’assurance auto le moins cher possible ou de bénéficier de garanties performantes reste encore de comparer les offres avant toute souscription. Ce comparatif des contrats auto vous permettra d’avoir une idée claire des pratiques tarifaires des assureurs et permet également d’éviter de devoir demander de nombreux devis d’assurance auto à de multiples compagnies d’assurance.
Un comparateur d’assurance auto en ligne, disponible gratuitement, vous assiste dans cette démarche. Complet, simple d’utilisation et rapide, il vous aide à prendre une décision éclairée tout en vous fournissant les informations nécessaires pour l’indemnisation de votre véhicule. Vous avez ainsi l’opportunité de choisir le contrat d’assurance voiture le plus adapté à vos besoins, en toute facilité.
Utiliser ce moyen de comparaison vous offre une vue d’ensemble sur les modalités d’indemnisation de chaque assureur en toute transparence. Cela vous permet de souscrire au contrat qui correspond le mieux à vos attentes.
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Application du plafond d’indemnisation en assurance auto
Définition du plafond d’indemnisation de l’assurance auto
Le plafond d’indemnisation en assurance auto désigne le montant maximum que l’assureur s’engage à rembourser en cas de sinistre. Cette limite est directement liée à l’évaluation des dommages corporels et matériels encourus. Elle représente donc le montant maximal que l’assuré peut recevoir en indemnisation et fixe une limite au-delà de laquelle les coûts supplémentaires ne seront pas couverts.
La mise en place de ces plafonds par les compagnies d’assurances sert de mesure de protection afin d’éviter les déboursements excessifs suite à des sinistres importants. Chaque protection offerte est associée à un plafond spécifique, que l’assuré doit connaître et comprendre.
À l’inverse, le seuil d’indemnisation représente le minimum de dommages nécessaires pour activer la garantie. Ces deux termes sont intimement liés à la notion de franchise en assurance auto, laquelle désigne la part financière restant à la charge de l’assuré en cas de sinistre.
Comment fonctionne le plafond d’indemnisation en assurance auto ?
L’intervention d’un expert, requis par l’assureur, peut s’avérer nécessaire lorsque les dommages excèdent le plafond d’indemnisation établi. Cette démarche permet à la compagnie d’assurance de s’assurer de la validité et de l’ampleur du préjudice revendiqué.
Si les coûts excèdent le plafond, l’assuré devra prendre en charge le surplus, ajouté à la franchise déjà existante. Depuis le 6 mai 2017, l’article A 421-1-1 du Code des assurances a relevé le plafond de la garantie Responsabilité Civile (couverture minimale obligatoire) à 1 220 000,00 € pour les dommages matériels, évoquant l’intervention du Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de dommages (FGAO) pour ces cas.
Il est important de noter que les dommages corporels ne sont soumis à aucun plafond d’indemnisation, grâce à la loi de juillet 1985, visant à une indemnisation complète basée sur l’ampleur du préjudice.
Influence du plafond d’indemnisation sur la prime d’assurance auto
Tout comme d’autres aspects de l’assurance auto (tels que le délai de carence, les franchises, et les exclusions), le plafond d’indemnisation est un élément négociable avec votre assureur pour obtenir des conditions de couverture plus avantageuses. Ainsi, rehausser ce plafond entraînera une hausse de la prime d’assurance, réciproquement, sa diminution pourra réduire le coût de la prime.
Il s’avère donc primordial d’analyser les plafonds d’indemnisation relatifs à chaque garantie pour évaluer leur portée financière. Cette négociation doit être mûrement réfléchie, car elle implique un choix entre une meilleure protection en cas de sinistre et un coût potentiellement plus élevé de la prime d’assurance.
La prime d’assurance auto est ainsi influencée par divers facteurs, y compris le plafond d’indemnisation, qui détermine le montant maximum pouvant être remboursé par l’assureur suite à un sinistre, empêchant tout dépassement de cette limite.
Quel est le montant de l’indemnisation prévue par l’assurance auto ?
L’indemnisation varie en fonction de la garantie choisie lors de la souscription à l’assurance. Il est envisageable d’opter pour des indemnisations supérieures pour des risques jugés plus probables (tel un sinistre de bris de glace), tout en sachant que cela entraînera une augmentation notable de la prime à payer.
L’indemnisation est généralement établie de deux façons :
- Elle peut être un pourcentage du montant total des dommages, avec l’application d’un minimum et d’un maximum pour l’indemnisation (par exemple, couverture de 70 % des coûts d’un sinistre lié à un incendie, les 30 % restants étant la part de franchise).
- Elle peut également être un montant fixe, dans le respect d’un certain seuil et plafond d’indemnisation (par exemple, indemnisation plafonnée à 1 500 € pour les dommages résultant d’un vol, et ce, qu’importe le préjudice, tant que le plafond n’est pas dépassé).
Au moment de contracter une assurance auto, il est primordial pour le client de spécifier la manière dont les dommages seront compensés, avec deux approches possibles de la part de l’assureur :
- Remboursement en valeur d’usage : l’amortissement est pris en compte à travers un taux de vétusté, ce qui permet d’ajuster le montant des réparations à la valeur actuelle du véhicule sur le marché.
- Remboursement en valeur à neuf : Bien que plus coûteuse, cette option exclut la dépréciation due à l’usure, permettant ainsi une indemnisation basée sur le prix d’achat initial du véhicule.
La déclaration de sinistre pour obtenir l’indemnisation de l’assurance auto
Chaque incident affectant le véhicule couvert, qu’il mette ou non en cause le conducteur personnellement, nécessite une notification à la compagnie d’assurance. Pour un accident de route, le constat amiable réalisé pour l’assurance automobile s’avère être une notification officielle de l’incident, même en cas de refus de signature de la part de l’autre impliqué (ce qui doit être indiqué sur le formulaire).
Notifier l’incident à son assureur se fait généralement par envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception, suivant les délais imposés. Ainsi, la déclaration d’un vol ou d’un cambriolage concernant le véhicule doit survenir dans les 2 jours ouvrables après sa découverte et dans les 5 jours ouvrables pour tous les autres types d’incidents.
Les situations de catastrophes naturelles sont une exception : l’assuré a 10j après la publication dans le Journal Officiel d’un décret ministériel qualifiant officiellement l’évènement pour faire sa déclaration.
L’indemnisation en cas d’accident de voiture peut varier en termes de délai, selon la sévérité de l’incident. Un expert peut ensuite être désigné par la compagnie d’assurance pour évaluer les dommages et la conformité des informations initialement fournies par le conducteur.
Toute altération volontaire des faits concernant l’ampleur du dommage occasionné peut être considérée comme une fraude à l’assurance, entraînant jusqu’à 5 ans d’emprisonnement, une amende de 375 000 €, ainsi que la résiliation du contrat, le non-remboursement de l’incident et la conservation des primes payées en guise de dommages-intérêts.
Que faire en cas de retard d’indemnisation par l’assureur ?
L’obligation pour l’assureur est de faire parvenir une offre d’indemnisation dans un délai de 3 mois après un accident matériel et au plus tard 8 mois après un sinistre incluant des dommages corporels. En règle générale, un sinistre non indemnisé 2 ans après son occurrence est considéré comme clos et aucune disposition législative ne peut contraindre l’assureur à effectuer le paiement des indemnités prévues.
L’intervention d’un expert peut prolonger les délais d’indemnisation, afin de permettre une évaluation approfondie en cas de sinistre d’importance significative sur le plan financier. La consultation des conditions générales de la police d’assurance automobile offre un aperçu des délais d’indemnisation habituellement fixés par l’assureur pour chaque type de sinistre.
En cas de retard, l’entité assurante peut se voir contrainte de verser des intérêts légaux au bénéficiaire, dès lors que ce dernier l’a formellement sommée de payer les montants convenus dans le contrat. Autrement dit, devant un processus délibérément allongé par l’assureur, le bénéficiaire a le droit de réclamer des dommages et intérêts additionnels en compensation du tort subi (s’il a, par exemple, dû couvrir de sa poche les frais de réparations ou de soins hospitaliers). Le montant de ces dommages et intérêts peut être fixé à l’amiable si l’assureur admet sa faute, ou par décision judiciaire si l’assuré initie une procédure légale.
Envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception pour relancer la compagnie d’assurance peut annuler le délai écoulé et ouvrir droit à deux nouvelles années pour traiter le dossier.